Lundi 7 janvier 2008 à 16:17

Je suis folle. Completement folle.(de Lui ? Ouii!)

Explications : Pour Noël (si tout le monde a suivi, tout le monde sait que je ne L'ai pas vu des vacances), je Lui ai acheté un cadeau (maintenant que j'y réfléchi, qui est nul T.T) et je lui ai écrit une lettre. Comme l'impulsive que je suis, je lui ai donné aujourd'hui. Sauf, que j'ai peur de sa réaction ^^" Et s'il aime pas ? Et si, et si... J'aurais pas dû lui donner (surtout que en tout je l'ai relu deux fois, donc je n'arrive même plus à me souvenir en détail ce que j'ai mis) Je suis folle, absolument folle.

P.S : Kiou, radieuse d'être retournée au lyçée !
P.P.S : y'a un fort risque que cet article soit vite mis hors ligne =)

Dimanche 6 janvier 2008 à 11:37

Oui j'ai fait mon DM d'Italien, mais non je n'ai toujours pas commencé le resumé que je dois presenter à l'oral demain. Oui j'ai fait mes maths, mais je les aient surtout copiés. Oui j'ai fini mon anthologie, et je me suis découvert une passion incroyable pour la poésie (d'amour principalement. Hum, hum).Mais je n'ai aps le Le portrait de Dorian Gray. Je n'ai fait que la moitié de mon espagnol RF, pour l'instant tout est en note, enfin, ce ne sont que des gribouillis sur la feuille. Tant pis, je le ferais mardi en détente, faudra juste que je pense au dico de poche. Je compte sur vous pour m'y obliger les filles.
Je suis malade. Si bien que j'ai passé ma première nuit sans cauchemars depuis, quoi ? Deux semaines ou plus je pense. C'est tout de même dommage qu'il a fallu que je sois malade pour faire une nuit complète. Parce que là, je suis autant fatiguée que lorsque les vacances ont commencées. Et elle se finissent ce soir à minuit. Mais vous savez quoi ? Même avec la fatigue que je traîne (ordi, lit, manger, TV, ordi ...), j'attends avec impatience de retourner en cours. Parce que je pourais Le revoir et qu'Il me manque atrocement, parce que je vais Tous Les revoir, et que j'en ai besoin. Même la perspective d'avoir 1h30 de physique (enfin je crois, à moins que se soit SVT...) ne me déprime absolument pas. Même les 2h d'Histoire (j'adore l'Histoire, c'est juste un peu long parfois) ne me donne pas envie de me cacher sous ma couette et de ne pas en sortir. Quoique ça, lorsque mon portable va sonner à 6h30 du mat', je crois que je vais fortement avoir envie de le faire.

Faut que je finisse mon Italien, que je fasse mon sac, que j'oublie pas La mécanique du coeur et surtout mon MP3. Autre chose ?

Vendredi 4 janvier 2008 à 17:49

Comme une envie de disparaître. Comme une envie de Lui. Comme une envie de pleurer. Comme une envie d'oublier cette peur qui me ronge. Comme une envie de Le voir, de L'embrasser. Comme une envie de m'effondrer. comme une envie de ne pas baisser les bras. Comme une envie d'être dans Ses bras, et cela n'importe quand. Comme un envie...

Non, je refuse de m'effondrer et de baisser les bras. D'accepter ce qu'ils me disent. Je ne suis pas comme ils me décrivent, enfin je crois. Je ne baisserai pas l'échine. Je veux garder la tête haute. J'aimerais tant qu'ils comprennent le mal qu'ils me font. Que ce qu'ils me disent me blesse, qu'ils me rendent malheureuse. Je ne suis pas parfaite, j'ai beaucoup de defauts, mais ce n'est cependant pas une raison de me dire cela. Elle a dit à heute voix la plus grande peur que j'éprouve, ou du moins une de mes plus grandes peurs. Je ne comprends pas pourquoi ils me disent cela. Les trois quarts des choses, je le sais. Alors pourquoi me le répétent-ils ? Ils veulent donc me détruire ?

Mercredi 2 janvier 2008 à 11:02

_ T'as passé un bon reveillon ?
_ Oui très bien, très divertissant. Et toi ?
_ Bah, comme d'habitude.
_ Et comme d'habitude ça veut dire bien ?
_ Comme d'habitude ça veut dire ni bien, ni mal. Ennuyant.

(le seul passage non ennuyant, c'est quand le chien m'a sauté dessus et m'a embrassé ... ^^')

Vous savez quoi, je pense que j'attends trop de 2008. J'ai peur d'être déçue.

Jeudi : Soirée chez Fanny
Vendredi : Patinoire avec Mon Mien (enfin logiquement)
Hâte d'être à la fin de la semaine. Enfin plutôt demain =)

Souris à la vie et la vie te sourira

Lundi 31 décembre 2007 à 16:18

Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin; il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue: elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles; l'autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir: c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts? » C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement: le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien: la flamme s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles: il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.
«Voilà quelqu'un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin: c'était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle sottise ! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.
 

Andersen bien sûr, La petite fille aux allumettes.

Que quelqu'un ose donc venir me dire que les fêtes reveillent le bon côté des gens.
Sinon, je serais avec mes amies ce soir, sûrement avec Lui aussi. Mais non, ce soir je vais sûrement lire dans le meilleur des cas. Et demain repas familial. J'aime bien ma famille, là n'est pas le problème. J'aimerais juste être avec Eux tous.

Bonne Année bien sûr...

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