J'ai l'envie, très égoïste, que tout redevienne comme avant. Même si ce n'est pas vraiment possible, je le sais. Puis, il faut évoluer, je crois. Mais j'ai du mal à supporter tout ça. Ces réflexions, ces engueulades, ces vannes, ces couples, me pèsent, m'assomment, me laissent à terre. C'est tellement idiot de ma part de me sentir perdue pour ça. De me sentir seule surtout. Parce que je ne le suis pas vraiment. Mes amis sont quand même là. Même si j'ai l'impression de moins pouvoir leur parler. De toutes façons, j'ai l'impression de ne pas vraiment être écoutée. Et après, on me reproche de parler fort. Non, ma douce voix de mouette n'est pas due à un problème d'audition, mais plutôt à un problème d'intégration. Je n'ai pas de charisme, soit. Je suis une proie facile, soit. Mais essayez vous de comprendre au moins, pourquoi ? Parce que je refuse de me fâcher, je culpabilise par la suite. Ce n'est pas pour autant que tout va bien, ou que rien ne me touche. Au contraire, je suis bien trop sensible. Mais je le cache. Je cache tellement de choses d'ailleurs. C'est presque affligeant. C'est pathétique d'écrire sur son blog ce que l'on reproche aux autres. Sachant pertinemment que ces personnes vont venir lire le-dit article. Bouarf, ça leur fera un sujet de discussion. Ne croyez pas. Je les aime mes amis. Même plus que tout. Seulement, parfois, j'aimerai réussir à leur dire "Stop ! Vous allez trop loin là !". Impossible. Tant pis ?
Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un œil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève
Qu'importe le soleil ? Je n'attends rien de ses jours.
Mon oral est dans une semaine exactement. Et je n'ai toujours pas révisé. C'est ce que je suis sensée faire là, au moment où je vous parle. Je suis assez confiante malgré tout. toute l'année, j'ai eu des bonnes notes, sans même relire une seule fois mes cours. Pourquoi ? Comment ? Elle est une force de la nature penserez vous ! Et bien non. Parce que j'aime ça, je ne suis pas timide, et que je sais inventer sans en avoir l'air. J'extrapole. Mais, je risque de tomber de haut, comme dirait
*. Bouarf, j'ai déjà planté l'écrit. Oui, j'ai fait un hors-sujet, j'en suis sûre maintenant. Et non, ce n'est pas de la fausse modestie. Je ne me suis pas arrêtée, j'ai laissé mon imagination et mon stylo voler. Tant pis ?
Il faudrait que tout le monde réclame auprès des autorités,
Une loi contre toute notre solitude,
Que personne ne soit oublié,
Et que personne ne soit oublié.
Moi qui ne pleure que très rarement d'habitude, ces temps ci mes larmes coulent toutes seules. Et ça a le don de profondément m'exaspérer. Les hormones, cela me paraît logique. Puis, je ne veux pas me plaindre, mais certaines de mes situations de vie de sont pas très très marrantes ces temps ci. En même temps, je ne fait que me plaindre ici, un peu plus, un peu moins, ça ne changera pas grand chose. Je suis une amoureuse frustrée. Ce qui est forcement ennuyant. Surtout quand on est amoureuse d'une personne tel que lui. Tant pis ?
L'homme vindicatif que tu n'as pu, vivante,
Malgré tant d'amour, assouvir,
Combla-t-il sur ta chair inerte et complaisante
L'immensité de son désir ?
C'est la première fois depuis longtemps que j'écris un pavé pareil. Pour ne rien dire. Mais je n'arrive plus à écrire comme avant. Parce que d'une certaines manière, on m'a pris ma façon d'écrire. Je sais, c'est idiot, mais n'avez vous pas compris que je suis idiote justement ?
Et laissez moi râler en paix !