Lundi 31 décembre 2007 à 16:18

Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin; il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue: elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles; l'autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir: c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts? » C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement: le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien: la flamme s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles: il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.
«Voilà quelqu'un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin: c'était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle sottise ! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.
 

Andersen bien sûr, La petite fille aux allumettes.

Que quelqu'un ose donc venir me dire que les fêtes reveillent le bon côté des gens.
Sinon, je serais avec mes amies ce soir, sûrement avec Lui aussi. Mais non, ce soir je vais sûrement lire dans le meilleur des cas. Et demain repas familial. J'aime bien ma famille, là n'est pas le problème. J'aimerais juste être avec Eux tous.

Bonne Année bien sûr...

Vendredi 28 décembre 2007 à 20:56

Elle sourit, mais d'un sourire tout triste. On lui a encore dit qu'elle devrait penser à grandir. Qu'à son âge elle devrait pouvoir prendre des responsabilités. Qu'il était normal que l'on ai pas confiance en elle si elle est incapable de raisonner. Elle ne le fais pas exprès. Elle aime être dans La Lune, observer les étoiles autour d'elle. Observer les hommes et imaginer qui ils sont. Penser à Lui. Laisser flotter son imagination. Ils ne comprennent pas que c'est son seul refuge à elle. Ses livres, ses rêves, sa Lune, ses étoiles. Ils ne peuvent pas savoir eux ce que ça fait de voler. Ils ne connaissent pas le doux ennivressement que provoque son souffle sur sa joue. Ils n'ont jamais ressentie de la joie en entendant une simple chanson. Ils ne savent pas profiter des choses simples. Pourquoi descendre sur la Terre ? Tout est si gris, si triste. Elle préfére ses rêves. Eux, ils ne mentent pas puisqu'ils sont déjà chimères. Pourquoi ne pourrait on pas rêver ? N'a-t-elle pas le temps de grandir ? Si seulement elle pouvait descendre à son rythme. On laisse le temps aux oiseaux d'apprendre à voler. Laisse lui donc le temps de s'apercevoir que la Terre aussi peut être belle. Regardez son sourire, n'est il pas magnifique d'innocence et de candeur ? Pourquoi ne pas prendre exemple sur elle plutôt que d'essayer de la conformer à votre image ? Elle a mal à cause de ça vous le savez ? Laissez la donc rêver, ça lui fait du bien. Et ça ne peut pas faire tant de mal. Son âme est pure, ne la tachait pas. Laissais la donc grandir à son rythme, trouver la lumière qui saura la guider jusqu'à vous. Elle viendra, ne vous inquitez pas.

Vendredi 28 décembre 2007 à 15:25

Il paraîtrait que c'est la coutume de prendre de bonnes résolutions que l'on lâche 3 jours après. Malheureusement, n'étant pas spéciale, je ne fais pas exeption à la règle. Voilà donc mes bonnes résolutions. rendez vous dans un mois pour voir lesquelles j'aurais tenues.

#  redescendre sur Terre de temps en temps.
#  tenter de maîtriser ma jalousie
#  écrire des textes, une multitude de textes
#  travailler un peu plus, remonter ma moyenne d'au moins un point
#  Le voir encore plus
#  faire des efforts à la natation
#  faire plus attention à mes amis

Et si je les tient ces bonnes résolutions, un voeux se réalisera ? (Je n'ai pas dit que je devais descendre de La Lune tout de suite...).

En tout cas, Bonne année à tous et que celle ci soit encore plus belle que la précédente !

La tête remplie de souvenirs.

Vendredi 28 décembre 2007 à 14:02

J'ai toujours eu un besoin d'affection. J'ai besoin que quelqu'un me dise je t'aime. Maintenant, je l'ai ce quelqu'un, et c'est Lui. Il me fait du bien, m'apaise, me rend heureuse. Il m'a offert une autre vie à Sa manière. Il m'en donne une nouvelle à chaque fois qu'Il me prend dans Ses bras, que Ses lèvres se posent sur les miennes, que Ses mains me caressent. J'ai un besoin vital de Ses yeux. Qu'Il me dise qu'Il pense à moi. Il a imaginé un ailleurs juste pour moi, même si je ne sais pas s'Il s'en rend réellement compte. Il crée dans mon coeur un mélange de douceur et de désir. J'ai dû mal à vivre sans Le voir, je ne fais que penser à Lui. Je crois que je suis Amoureuse, avec un grand A. Je suis peut être trop sensible ou bien j'ai trop d'espoir. Je vis toujours toutes mes émotions à fond, c'est sûrement pour ça. Je suis ausi trop jalouse. Il doit souffrir ou du moins être bien ennuyé. Mais c'est Mon Mien, j'y peux rien. Je contrôle mal mes sentiments. Ils m'envahissent à leur gré et font de moi leur jouet. Je suis désolée.
Vous savez quoi ? Je l'aime.

Vendredi 28 décembre 2007 à 11:15

Premier article.
Je ne suis pas nouvelle sur cowblog, j'avais juste besoin de changement, d'un peu d'air.
Je suppose qu'il faudrait que je fasse quand même une présentation, après tout, nouveau blog, nouvaux articles, nouveaux points de vue. Je n'en avais pas fait une géniale sur l'ancien. Que je vais garder d'ailleurs.
Je suis une rêveuse. Je passe ma vie la tête dans les nuages. Je suis une lectrice. Je passe ma vie à lire tout ce qui me tombe sous la main. Je suis une lyçéenne. Je passe ma vie à rire avec mes amies. Je suis une amoureuse. Je passe ma vie à penser à Lui. Je suis une adolescente. Je passe ma vie à rêver de liberté.
Mon rêve serait d'un jour pouvoir publier un livre. J'écris souvent. J'en mettrais peut être sur mon blog. Même Lui n'a jamais lu mes textes. Je les garde pour moi, ils me dévoilent trop. Peut être un jour.

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