Mardi 28 juillet 2009 à 17:48




Retranscription d'une discussion :


"Tu crois qu'on est comme les autres, ou un tout petit peu mieux ?
- Je sais pas pour toi, mais moi, je sais être mieux.
-Hum, je ne pense pas être mieux que les autres, juste un peu plus compliquée.
-Idée intéressante, très intéressante."

Fin de la retranscription.



 

Lundi 13 juillet 2009 à 12:38




En fait, j'ai été idiote. J'aurais jamais du me mettre à parler.
Je gâche la vie de tout le monde, apparemment. Je comprends mieux pourquoi Alex a fuit.

Bah, tant pis.
Que tout redevienne comme avant.



 

Lundi 13 juillet 2009 à 11:12





Violente remise en question.



 

Dimanche 12 juillet 2009 à 20:37



Aimez-vous les chats? 

Moi, oui. eux, non.

Où est Dieu?
  

Sûrement sur un autre planète, en train de s'en occuper en délaissant la notre, vu comment elle devient.

A qui donnez-vous votre confiance? 

A quelques rares personnes.

Faut-il faire des généralités?
 

J'en faisais beaucoup, je n'en fais plus. Ça n'est pas une si bonne idée, finalement.

Que faut-il exagérer?
 
Notre bonne humeur, généralement.

Qui est la plus belle personne du monde? 

Celle qui sait s'oublier pour les autres.

Qui est la plus laide personne du monde? 

Celle qui oublie qu'elle n'est pas seule au monde.

Croyez-vous aux 'liens du sang'?  

Non, du tout.

Où est la beauté? 

Dans la personnalité.

Définissez la vulgarité: 
 
Les filles de notre temps, en général. Celles qu'on nomme "pouffiasse".

Où est la médiocrité? 

Dans les personnes imbues d'elle même, alors qu'elles n'ont aucune raisons de l'être.

Avez-vous des recettes personnelles pour la jeunesse éternelle?  

Ne pas oublier qu'on a été des enfants. Et surtout, considérer qu'on l'est toujours.

Dans quel pays aimeriez-vous vivre?

En Espagne, en Italie.

Racontez un cauchemar récent:
 
J'étais avec mes amies, nous devions prendre un bus. Or, pour ce bus, il y avait 2 arrêts, et nous ne savions pas lequel choisir. Alors que je tournais la tête, le bus est arrivé à l'autre arrêt. Elles se sont toutes mises à courir, me laissant derrière. Après, je ne sais comment, je me retrouve dans le bus, et la dispute commence. Je leur reprochait de m'avoir laissée, elles me disaient qu'elle ne voulait pas de moi. La dispute dégénère, elles me jettent dehors, et me hurlent de ne plus jamais revenir.

Accepteriez-vous qu'on transforme vos rêves en réalité? 
Oh que oui.

Qu'est-ce que le bonheur?
 
Je n'en ai aucune idée.

Une chanson à écouter le matin? 

Si je défaille.

Votre mouvement préféré en art: 

Le Symbolisme.

Est-ce qu'un livre a changé votre vie? 

Plusieurs. Mais un m'a particulièrement marquée : L'Ombre du vent, de Carlos Ruis Zafon.

Combien d'ordinateurs possédez-vous? 

Un seul.

Décrivez le papier-peint idéal: 

Je préfère la peinture. Je peux mettre mes images, comme ça.

La vie sans internet, ce serait comment? 

C'est difficile. Mais je l'ai fait, j'y ai survécu. On redécouvre d'autres choses, de cette manière.

L'homosexualité, ça fait mal? 

Je ne comprends même pas la question.

Quels crimes avez-vous commis? 

Comme si j'allais en parler ici.

Aimeriez-vous changer de sexe le temps d'une semaine? 

L'expérience pourrait être intéressante.

Citez une source d'inspiration quotidienne: 

L'environnement.

Qu'est-ce que l'élégance? 

Une chose qui m'est inconnue.

Qu'est-ce que la prétention? 

Le truc à la mode, chez les hommes ?

Aimez-vous les contes? 

Avant, j'adorais. Mais j'ai acquis un esprit trop critique, qui fait que j'ai plus de mal à m'émerveiller. Il faut que se soit un conte "élaboré".

A quelle époque aimeriez-vous vivre? 

Au XVIIIème siècle, pour vive la Révolution Française et le courant des Lumières. Ou, au XIXème siècle, pour rencontrer Baudelaire, Zola, Huysmans, Wilde...

Quel est votre rapport à l'argent? 

Difficile.

A quel mensonge croyez-vous?
 
Je ne crois qu'en des vérités, puisque si je crois à un mensonge, je n'en sais rien.

Aimez-vous la solitude? 

Non. Elle me fait même un peu peur.

Quelle est votre langue préférée? 

Le français, l'espagnol, l'italien.

Avez-vous créé un alphabet secret? 

Non, je me contente d'inventer des mots, ou de détourner l'usage d'autres.

A quoi vous sert votre journal en ligne? 

C'est un éxutoire.

Ce soir, vous sortez? 
Non.

Pourquoi les baillements sont-ils contagieux? 

Hum, allez voir sur Wiki, pour savoir.

Décrivez le musée idéal:

L'idéal est une utopie à laquelle je n'adhère pas.

Quelle citation vous définit le mieux? 

Aucune, je crois.

Le silence est d'or?
 
Non. Le silence est pesant.




Mardi 7 juillet 2009 à 20:41




Laissez moi vous narrer ma journée, voulez vous ?

Je n'ai pas beaucoup dormi, un peu trop excitée à la perspective d'avoir les résultats du bac. Le matin, je suis fébrile, mais contente. Je sais que j'aurais le bac, même si je ne connais pas la Mention. En plus, un coup de téléphone me ravi, je suis heureuse pour l'intéressé. Bon, on finit par partir. Là, première douche froide. Aucune de mes amies ne semble avoir aussi hâte que moi. L'ambiance est un peu froide, un peu lourde. Bah, c'est pas grave, je ne me laisse pas atteindre, je souris toujours intérieurement. Et puis, j'ai tellement hâte ! On arrive enfin, nouvelle mauvaise surprise. Deux amis ne sont toujours pas là, et ne sont pas prêts d'arriver. Bon, tant pis... C'est un peu plus triste dans ma tête, déjà. Mais les résultats font changer ça : j'ai la Mention Bien ! Celle tant espérée, mais à laquelle je ne croyais pas trop ! Je retrouve le sourire, je cours chercher mes notes. Une nouvelle déception : je n'ai que 11 en philo... Moi qui suis habituée au 14 ou 15, ça fait un peu mal ! M'enfin, d'autres notes rattrapent, je suis juste assez dégoûtée. J'essaye d'échanger mes notes avec les autres, mais visiblement, elles n'en ont pas trop envie. Tant pis, je cesse de le faire, je retiens ma joie pour moi. J'ai quelques sms de félicitations, ça me fait plaisir, on s'engage sur le chemin du retour. Assez compliqué, abrégeons les détails. Mais, quelques remarques blessantes me font mal et me font déjà perdre mon sourire. Décidément, je suis donc la seule à vouloir parler des résultats, râler ou me réjouir ? Apparement, oui. Alors j'arrête définitivement, je range tout ça, je commence à me renfermer. J'apprends par la suite, que contrairement à ce que j'avais pu penser, je me retrouve seule, parfaitement seule cet après midi. Je croyais qu'on allait un peu rester ensemble, mais visiblement, tout le monde a déjà prévu quelque chose avec quelqu'un. Sauf moi. Je n'ai pas envie de rentrer chez moi, l'ambiance étant mauvaise depuis la veille, et même avant. Je n'ai pas trop le choix, cependant, je pars donc seule de mon côté. Je traîne un peu des pieds, j'ai le coeur lourd. Tout ça m'a mis un coup au moral. J'espère qu'à la maison ça ira mieux, mais... Non. J'aurais juste voulu un "Je suis fier(e) de toi". Je n'en ai eu aucun. J'ai eu quelques félicitations d'usage, oui. Mais je n'avais plus trop le coeur à les écouter, déjà. Et puis, viennent les moqueries. Parce que je n'ai pas eu Très Bien. Alors, quand on voit à la T.V que des bacheliers ont eu Très Bien c'est : "oh, ils doivent être fiers, ses parents". Ou quelques remarques sur mon échec en philo. Ce sont des taquineries, mais ça blesse. Je n'ai pas cet humour, pas du tout. Le coeur n'y est plus, j'ai les larmes aux yeux. J'appelle les personnes de ma famille, mais visiblement, ça n'est pas de la plus haute importance, les appels durant 2 minutes, dont plus de la moitié sur la santé de ma soeur. Je sais qu'elle est malade, mais c'était de moi, qu'on parlait... Puis, je sors. Je vais chercher les médicaments. Je me sens vraiment très seule, mais c'est pas grave, on relève la tête. Quand ma mère rentre, elle ne me parle même pas de mes résultats. Elle sort ses courses. En effet, il y en avait un peu pour ma fête, mais ce n'était pas de ça que je voulais parler en premier... Après, elle écoute à moitié mes notes (qui sont quand même relativement bien, je trouve), tout en parlant avec ma soeur. Si je m'étais un petit peu ouverte, je me renferme aussitôt. Et ce soir ? Rebelote. Pas de repas "spécial". Pas de gentils compliments. Non, des moqueries, encore. Et même une enguelade parce que je ne souris pas assez. Qu'ils s'attendaient à passer "une bonne soirée". Oh oui, avec ma mère et ma soeur chez la kiné, mon père dormant devant la télé, un repas que je n'aime pas spécialement, c'était forcément une bonne soirée. Finalement, j'ai fondu en larmes, de toutes ces larmes que je retenais depuis le matin. Et maintenant, ils ne m'adressent plus la parole, parce que j'ai gâché leur soirée.

Voilà ce qu'a été, l' "un des plus beaux jour de ma vie".


 

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