Dimanche 4 octobre 2009 à 16:15




Fatiguée.
Stressée.
Démoralisée.




 

Mercredi 30 septembre 2009 à 21:20


 
Je suis malade, mais vraiment, vous savez. Si bien, que je n'ai pas pu aller à Paris, aujourd'hui, pour la sortie. C'est dommage, ça devait être une si bonne journée... Si bien, que le docteur refuse que je retourne en cours jusqu'à lundi, refuse que je travaille jusqu'à lundi... Il est gentil, le docteur, mais est il seulement au courant de tout le travail en retard que je peux avoir ?
Selon lui, je travaille trop et ne sais pas me reposer. Du coup, j'ai une très forte fatigue nerveuse. Etant de plus naturellement fragile, je chope tout ce qui passe. Non, pas la Grippe A pour ce coup ci, juste une grosse crève. Mais une grosse crève qui me fait pleurer, pleurer, pleurer. Je me sens par railleurs coupable d'être malade. C'est vrai, je ne travaille pas tant que ça, du moins, moins que d'autre. Alors pourquoi, moi, je ne tiens pas ?

J'ai peur de devoir abandonner la prépa. Non pas parce que je n'aime pas ça, ou que je n'y arrive pas (tout le monde, au début, n'y arrive pas, n'est ce pas ?). Mais juste parce que je n'ai pas le physique, pour suivre.
Selon mon père, et selon d'autres, je suppose, je choisis la facilité. Mon père m'a même fait le reproche de vouloir abandonner pour mieux m'amuser. Il ne comprend rien. Il ne comprend pas à quel point c'est dur d'être aussi faible, aussi fatiguée. Pourtant, j'aime ça, moi, la prépa. Les cours sont très interessants, les professeurs aussi. J'aime la plupart des matières, et la plupart de mes camarades. Soit, je ne m'en sors pas trop pour le moment. Mais en même temps, il faut que j'apprenne à savoir ce qu'on attend de moi, non ? Alors vraiment, si je dois abandonner la prépa, ça ne sera pas pour la facilité, non. Cela sera vraiment parce que physiquement, je ne suivrais pas. Même si je suppose que je vais entendre pendant des années que moi, j'ai échoué...

Et puis, je me sens abandonnée. Trahie, même. Et ce n'est pas facile à vivre. Pourquoi s'attacher à quelqu'un, le chérir, faire attention à lui, pour que ça finisse de cette manière ?

Mis à part, même si j'ai l'impression de ne pas être douée, j'adore le théâtre.


 

Dimanche 13 septembre 2009 à 13:40




C'est assez étrange, cette sensation que me donne l'étude plus approfondie de la littérature et de la philosophie. Il me semble à chaque fois que je découvre un nouveau monde, une nouvelle vision du monde. Voir même plusieurs visions du monde en un seul mot : "enfin".
Il me semble aussi que plus j'étudie ces matières, plus je vois le monde autrement. J'exige de plus en plus des livres que je lis, ou même des autres. En fait, j'ai l'impression étrange d'être à ma place.

Et pourtant, je n'ai plus aucune inspiration pour écrire.
Je m'enferme de nouveau dans mon propre monde.



 

Samedi 5 septembre 2009 à 17:01




Je ne me sens vraiment pas bien.



 

Dimanche 30 août 2009 à 23:11





Les déceptions amoureuses, les amitiés bancales, les peurs pour l'avenir, les ongles mal vernis, les parents lourds, le Louvre en labyrinthe, les envies non satisfaites, les moments de solitude intolérables, les angoisses qui nous plie en deux, les rêves inachevés, les vêtements devenus trop grands, les souhaits non réalisés, les chimères impossibles à atteindre, les cauchemars qui réveillent la nuit, les rêves d'enfants disparus, les disputes mélodramatiques, les amis qui s'éloignent puis reviennent, l'impolitesse des gens, le manque de livres, le manque d'affection, les stylos qui cassent, les sacs introuvables, la cuisine en bazar, les critiques qui fusent...

Tout ça n'a finalement que peu d'importance. Parce que je suis sûre qu'un jour, un homme me montrera la vie autrement. Et cet homme là, il restera, et je ne m'en lasserai pas. Il réalisera mes rêves, me fera de nouveau croire en l'amour, me surprendra, m'aimera, me comprendra. Mais me mettra aussi en colère, provoquera des déceptions, sera en retard à nos rendez vous, oubliera quelques dates importantes, ne m'écrira jamais les chansons promises, ne m'emmènera pas au théâtre ou au cinéma, ne m'aidera pas forcément à la maison. Alors, on se disputera, on menacera de se quitter. Mais ça ne sera pas grave, on reviendra toujours, puisqu'au final, près de lui, je serai enfin heureuse et réellement amoureuse.





 

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