Samedi 16 janvier 2010 à 18:40




Bah moi... Je pleure.



 

Dimanche 3 janvier 2010 à 16:05



Demain, c'est la reprise des cours. Je trouve l'idée amusante, car saugrenue. Quelle idée, de devoir tout reprendre, et tout recommencer... Surtout lorsqu'on constate le peu de travail que j'ai fourni pendant les vacances. J'ai même pas fini de rédiger ma dissertation en espagnol ; elle est restée au stade de l'introduction. Je n'ai pas lu les deux livres de philos ; y'en a même un que je n'ai pas compris, ou quasiment pas. J'ai très vaguement fait mes devoirs d'anglais, sur un coin du bureau en songeant aux sorties futures et en pianotant sur msn. Ooouh, pas bien. Je casse l'image de la prépa, en ne fichant rien du tout ! Tu me diras, la prépa, c'est aussi la procrastination.

Mais elles étaient tellement bien, ces vacances de Noël... J'ai même pas pris un gramme (je crois même avoir perdu XD), alors que j'ai bien mangé pourtant. Le fait d'avoir été malade après, que ce soit à Noël ou au Nouval An doit expliquer beaucoup de choses. Faire les magasins avec des amis, et dépenser de l'argent dans des robes et dans des livres "juste pour le plaisir", c'était presque jouissif. Sortir quasiment tous les jours, regarder plein de films, ne jamais, ou presque, cesser de lire, dormir jusque tard dans la matinée... Retrouver une attitude de vraie adolescente, en fait. Retrouver le plaisir de se maquiler, de bien s'habiller, de se coiffer. Il faudrait que je réussisse à ne pas le perdre, durant les prochains mois. Mais, il paraît que le plus dur est passé. Maintenant, je suis censée avoir une certaine organisation dans mon travail, ce qui me permet d'être moins fatiguée. A tester.

En fait, la seule chose qui reste, c'est cette espèce de solitude. Et plus j'y réfléchis, plus je réalise que je suis en fait incapable de me lier réellement avec quelqu'un. Quand j'y pense, c'était souvent une illusion, que je me créais. Car, si je me sentais bie, auprès de mes ex et que je leur parlais de tout, eux, ne faisaient que subir mes doléances, et au final, je ne les connais pas vraiment. Quand je regarde les couples autour de moi, quand je constate leurs regards qui s'angoissent quand ils s'apercoivent qu'ils ont loupé un appel de la personne aimée... Je me dis sincérement que c'est impossible pour moi. De toute manière, je ne parle plus vraiment de ce qui peut me peser. C'est presque étrange : je sais que je me sens mal, mais je n'arrive pas vraiment à saisir pourquoi. J'ai mon monde, et les autres n'interargissent pas vraiment avec lui. Juste quand j'en ai envie. Et puis, à force, je crois que j'ai acquis cette espèce de peur de gêner les personnes avec qui je pourrais vraiment parler de tout et de rien. J'évoque ce qu'il se passe, je n'évoque pas réellement les bouleversements qui peuvent se produire au fond de moi. Je ne suis pas incapable d'aimer, non. Je crois que je suis incapable de me faire vraiment aimée, et de créer un lien complice avec des personnes autres que celles que je connais depuis très longtemps.

En attendant, je suis encore malade, et j'ai décidé de ne rien faire aujourd'hui.

Et vous savez pas le pire ? En fait, j'ai travaillé chaque jour que j'avais de libre... Mais c'pas vraiment ma faute s'il y en a eu aucun !

Personne n'a une bonne résolution à me donner ? Car je ne sais pas quoi mettre, là...
 



Lundi 28 décembre 2009 à 15:43



Monsieur mon blog a deux ans, et n'a jamais été aussi délaissé.

Bon anniversaire à lui.



 

Jeudi 17 décembre 2009 à 17:36




Concours blanc qui s'envole. Radiateur sous les fenêtres. Glissades dans le lycée et dans la rue. Manteau de neige. Rires et exaspération. Jeux enfantins. Nouveau livres et nouvelles bibliothèques. Des disputes en tout genre. Une amitié qui se noue et se dénoue pour se renouer encore plus fort. Galettes des rois. Gants qui tombent. Nez rouge et chaussettes en laine. Kilos perdus puis repris. Trains en retard. Cartouches d'encre à répétitions. Livres en foison. Sms qui ne viennent jamais. Rêveries solitaires. Espoirs perdus d'avance. Sourires jamais rendus. Blablatages à tout heure. Courir derrières les bus. Plaider sa cause pour rentrer ou sortir. Dénigrer l'amour. S'amuser des ragots. Critiquer les autres. Sentir et le découragement et la déprime pointer leurs nez.


 

Jeudi 22 octobre 2009 à 19:31




"Une seule goutte d'eau peut faire déborder l'océan".

Là, c'est carrément le tsunami.




 

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