Dimanche 1er mars 2009 à 19:57




Arrêtez. Arrêtez de me forcer à manger, de me faire la morale, de me lancer des remarques désobligeantes. Vous ne savez pas ce que vous faites. Vous ne comprenez donc pas, pourquoi je fais ça ? Parce que je veux me détruire. Parce que je ne supporte pas mon corps, je veux qu'il souffre. Peut être que mes maux de ventre viennent de là. Peut être sont-ils seulement psychologiques, juste faits pour me faire souffrir un peu plus. Comme mes maux de tête, ou mes vertiges. Je suppose que vous ne comprenez pas ma manière de voir les choses. Vous ne comprenez pas pourquoi je cherche tant à me détruire. Vous ne cherchez pas à savoir pourquoi j'ai tant envie de mourir, parfois. Pourtant, en général, vous contribuez à cette destruction, à ces envies morbides. Avec vos réflexions, vos vannes. Vous me détruisez complétement. Je n'ai pas confiance en moi, pas du tout, même. Je n'aime pas mon caractère, ma façon d'être, mon physique. Et cela, en grande partie à cause de vous. Vos regards me jugent sans cesse, vous ne me laissez pas un peu de repos. Vous ne cherchez pas vraiment à m'aider, ou quand vous le faites, c'est bien trop tard. Je suis déjà rongée de l'intérieur. Bien sûr, je ne dis jamais rien. Je suis bien trop gentille, ou bien trop naïve. Je ne peux pas vous changer, vous forcer à être plus doux avec moi. Je le sais bien. Mais essayez un peu de voir tout ce que vous me faites. Vous ne supporeriez pas le centième de tout ce que vous pouvez me dire à longueur de journée. L'excuse "oui, mais je t'aime" ou "oui, mais c'est pour ton bien" est plate, médiocre, et pitoyable. Un peu comme moi. Peut être est-ce pour cela que vous me la servez si souvent ? Essayez de faire attention. Parce qu'un jour, je vais vraiment craquer. Et personne ne sera là pour sécher mes larmes et m'écouter. Peut être que là, seulement, vous comprendrez tout le mal que vous m'avez fait. Attention, je ne dis pas que tout est de votre faute. Je sais que je suis en partie responsable. Je ne suis pas une fille avec qui on a envie de parler, de sortir. Je ne suis pas une fille que l'on montre sans craintes à ses proches ou à d'autres amis. Je sais que beaucoup de gens me haïssent. Je sais que je passe pour une fille prétencieuse, fière d'elle même. C'est juste que j'ai besoin de reconnaissance. Quand je réussi quelque chose, je suis fière de moi, oui. Parce que c'est très rare. Alors, je le crie sur tous les toits. Je cherche juste un petit peu de fierté, dans vos regards. Rien de plus. Je sais que tout est de ma faute, si ma santé va si mal aujourd'hui. Bien plus mal que je ne peux le laisser entendre. Je suppose que vous ne comprenez pas. Comment peut on ainsi se tuer à petit feu ? Je n'en ai absolument aucune idée. Je ne sais pas quand cela a réellement commencé. Je suppose que vous m'accusez de parler à tort et à travers. Parce que vous ne comprenez pas en quoi mon état peut être en partie, grande partie de votre faute. Et bien, j'essaie de m'en moquer. Et dorénavant, je ne vous ecouterai plus. Du moins, j'essaierai. Parce que j'ai mal, bien trop mal.


 

Vendredi 6 février 2009 à 20:33




Je ne me sens pas très bien, tu sais. Je me sens comme abandonnée. Je suis perdue, et je ne trouve pas de main tendue pour m'aider à me relever. Oh, ne t'inquiète pas, je continuerai juste à me plaindre en surface. Je ne dirai jamais ce que je ressens réellement. Parce que... Cela serait trop dur à entendre pour toi. Alors, je babille. Je m'énerve pour rien. Je souris. Même si la seule chose que j'ai envie de faire, c'est m'effondrer, et pleurer. Tu sais, tu n'as jamais su réellement me consoler. Il faut me faire rire, et cela n'est pas ton point fort. Sauf que je suis d'humeur à me laisser porter par ton humour. C'est sûrement pour ça que je t'observe un peu avec crainte. J'ai envie de te continuer à te parler, ne t'inquiète pas pour ça, mais... J'ai peur. J'ai toujours comme une légère angoisse avant d'ouvrir msn, de me mettre en ligne et d'amorcer la discussion avec toi. Parce que je ne sais pas si tu seras enclin à parler avec moi comme j'aime ou si tu seras terriblement distant. C'est pas toujours facile de se dire que tu as un peu le droit d'humeur sur moi. Ton humeur bougonne va me chagriner, ton humeur joyeuse, me faire sourire. Alors, je t'en prie. Ne t'éloigne pas.



Lundi 12 janvier 2009 à 20:37




La philo me fait prendre conscience de certaines choses.

Par exemple, du fait que nous sommes lâches et insipides, nous, les humains.
Nous savons tous que nous sommes manipulés. Que la censure existe encore, même dans notre démocratie. Que nous sommes conditionnés par les médias. Que nous nous ressemblons tous. Nous n'avons pas de personnalité. Car, même si on cultive la différence, on la rejette aussi énormément.

Vous vous sentez réellement libre, vous ?
Pas moi.

Nous vivons dans un monde d'indifférence incroyable. 
Bien sûr, tout le monde est contre la faim dans le monde, la maltraitance des enfants, le chômage, l'émigration, les conditions de vie déplorables. 
Tout le monde est merveilleusement idéaliste, n'est ce pas ?
Tout le monde voudrait que tout s'arrange, n'est ce pas ?

Tiens, le peuple n'est pas content, on va faire une ou deux petites grèves ! Le gouvernement va un peu râler, la police aussi.
Puis, tout finira par rentrer dans l'ordre.
Tout le monde fini par accepter.
Et tout retombe dans l'indifférence.

Tout cela me sidère. On refait le monde en parlant, et on agit jamais.
Moi aussi me direz vous.
J'assume.

Je rêve d'être philosophe et de changer le monde.
Je rêve de faire avancer les choses.

Mais, je ne sais pas comment faire...


(oui oui, c'était un discours d'idéaliste)


 

Mercredi 19 novembre 2008 à 17:41




Moi, je parle à un Jedi qui joue de la guitare.



 

Mercredi 15 octobre 2008 à 21:24

Oyez, oyez.

J'ai besoin de votre aide !

Vu les différentes réactions sur mon dernier article, finalement, peut être que j'ai un tout petit talent minuscule et bien caché au fond de moi pour l'écriture...

Du coup, j'ai envie de le perfectionner cet embryon !

Donc, pourriez vous, me donner un tas et un tas de sujet dans les commentaires de cet article ?
J'en ferai un par semaine (enfin, je tenterai...).
Puis, vous vous défoulerez en m'abattant pour ma nullité !

Euh, si vous pouvez faire en sorte que ça soit différent, ça serait adorable !

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