Arrêtez. Arrêtez de me forcer à manger, de me faire la morale, de me lancer des remarques désobligeantes. Vous ne savez pas ce que vous faites. Vous ne comprenez donc pas, pourquoi je fais ça ? Parce que je veux me détruire. Parce que je ne supporte pas mon corps, je veux qu'il souffre. Peut être que mes maux de ventre viennent de là. Peut être sont-ils seulement psychologiques, juste faits pour me faire souffrir un peu plus. Comme mes maux de tête, ou mes vertiges. Je suppose que vous ne comprenez pas ma manière de voir les choses. Vous ne comprenez pas pourquoi je cherche tant à me détruire. Vous ne cherchez pas à savoir pourquoi j'ai tant envie de mourir, parfois. Pourtant, en général, vous contribuez à cette destruction, à ces envies morbides. Avec vos réflexions, vos vannes. Vous me détruisez complétement. Je n'ai pas confiance en moi, pas du tout, même. Je n'aime pas mon caractère, ma façon d'être, mon physique. Et cela, en grande partie à cause de vous. Vos regards me jugent sans cesse, vous ne me laissez pas un peu de repos. Vous ne cherchez pas vraiment à m'aider, ou quand vous le faites, c'est bien trop tard. Je suis déjà rongée de l'intérieur. Bien sûr, je ne dis jamais rien. Je suis bien trop gentille, ou bien trop naïve. Je ne peux pas vous changer, vous forcer à être plus doux avec moi. Je le sais bien. Mais essayez un peu de voir tout ce que vous me faites. Vous ne supporeriez pas le centième de tout ce que vous pouvez me dire à longueur de journée. L'excuse "oui, mais je t'aime" ou "oui, mais c'est pour ton bien" est plate, médiocre, et pitoyable. Un peu comme moi. Peut être est-ce pour cela que vous me la servez si souvent ? Essayez de faire attention. Parce qu'un jour, je vais vraiment craquer. Et personne ne sera là pour sécher mes larmes et m'écouter. Peut être que là, seulement, vous comprendrez tout le mal que vous m'avez fait. Attention, je ne dis pas que tout est de votre faute. Je sais que je suis en partie responsable. Je ne suis pas une fille avec qui on a envie de parler, de sortir. Je ne suis pas une fille que l'on montre sans craintes à ses proches ou à d'autres amis. Je sais que beaucoup de gens me haïssent. Je sais que je passe pour une fille prétencieuse, fière d'elle même. C'est juste que j'ai besoin de reconnaissance. Quand je réussi quelque chose, je suis fière de moi, oui. Parce que c'est très rare. Alors, je le crie sur tous les toits. Je cherche juste un petit peu de fierté, dans vos regards. Rien de plus. Je sais que tout est de ma faute, si ma santé va si mal aujourd'hui. Bien plus mal que je ne peux le laisser entendre. Je suppose que vous ne comprenez pas. Comment peut on ainsi se tuer à petit feu ? Je n'en ai absolument aucune idée. Je ne sais pas quand cela a réellement commencé. Je suppose que vous m'accusez de parler à tort et à travers. Parce que vous ne comprenez pas en quoi mon état peut être en partie, grande partie de votre faute. Et bien, j'essaie de m'en moquer. Et dorénavant, je ne vous ecouterai plus. Du moins, j'essaierai. Parce que j'ai mal, bien trop mal.
Dimanche 1er mars 2009 à 19:57
Arrêtez. Arrêtez de me forcer à manger, de me faire la morale, de me lancer des remarques désobligeantes. Vous ne savez pas ce que vous faites. Vous ne comprenez donc pas, pourquoi je fais ça ? Parce que je veux me détruire. Parce que je ne supporte pas mon corps, je veux qu'il souffre. Peut être que mes maux de ventre viennent de là. Peut être sont-ils seulement psychologiques, juste faits pour me faire souffrir un peu plus. Comme mes maux de tête, ou mes vertiges. Je suppose que vous ne comprenez pas ma manière de voir les choses. Vous ne comprenez pas pourquoi je cherche tant à me détruire. Vous ne cherchez pas à savoir pourquoi j'ai tant envie de mourir, parfois. Pourtant, en général, vous contribuez à cette destruction, à ces envies morbides. Avec vos réflexions, vos vannes. Vous me détruisez complétement. Je n'ai pas confiance en moi, pas du tout, même. Je n'aime pas mon caractère, ma façon d'être, mon physique. Et cela, en grande partie à cause de vous. Vos regards me jugent sans cesse, vous ne me laissez pas un peu de repos. Vous ne cherchez pas vraiment à m'aider, ou quand vous le faites, c'est bien trop tard. Je suis déjà rongée de l'intérieur. Bien sûr, je ne dis jamais rien. Je suis bien trop gentille, ou bien trop naïve. Je ne peux pas vous changer, vous forcer à être plus doux avec moi. Je le sais bien. Mais essayez un peu de voir tout ce que vous me faites. Vous ne supporeriez pas le centième de tout ce que vous pouvez me dire à longueur de journée. L'excuse "oui, mais je t'aime" ou "oui, mais c'est pour ton bien" est plate, médiocre, et pitoyable. Un peu comme moi. Peut être est-ce pour cela que vous me la servez si souvent ? Essayez de faire attention. Parce qu'un jour, je vais vraiment craquer. Et personne ne sera là pour sécher mes larmes et m'écouter. Peut être que là, seulement, vous comprendrez tout le mal que vous m'avez fait. Attention, je ne dis pas que tout est de votre faute. Je sais que je suis en partie responsable. Je ne suis pas une fille avec qui on a envie de parler, de sortir. Je ne suis pas une fille que l'on montre sans craintes à ses proches ou à d'autres amis. Je sais que beaucoup de gens me haïssent. Je sais que je passe pour une fille prétencieuse, fière d'elle même. C'est juste que j'ai besoin de reconnaissance. Quand je réussi quelque chose, je suis fière de moi, oui. Parce que c'est très rare. Alors, je le crie sur tous les toits. Je cherche juste un petit peu de fierté, dans vos regards. Rien de plus. Je sais que tout est de ma faute, si ma santé va si mal aujourd'hui. Bien plus mal que je ne peux le laisser entendre. Je suppose que vous ne comprenez pas. Comment peut on ainsi se tuer à petit feu ? Je n'en ai absolument aucune idée. Je ne sais pas quand cela a réellement commencé. Je suppose que vous m'accusez de parler à tort et à travers. Parce que vous ne comprenez pas en quoi mon état peut être en partie, grande partie de votre faute. Et bien, j'essaie de m'en moquer. Et dorénavant, je ne vous ecouterai plus. Du moins, j'essaierai. Parce que j'ai mal, bien trop mal.
Participation écrite.
Par Dimanche 1er mars 2009 à 20:40
le Et on refait les mêmes erreurs, encore et encore.
PS : je suis admiratif des gens qui sont capables d'écrire des choses comme le commentaire du dessus.
PS : je suis admiratif des gens qui sont capables d'écrire des choses comme le commentaire du dessus.
Par Lundi 2 mars 2009 à 19:22
le J'pense pas etre la personne la mieux placée pour te soutenir, Ou pour te conseiller, Ou meme a qui tu pourrais te confier. Probablement , je ne te connais pas assez . Mais si tu as besoin de parler , Ou quoi , Je suis là.
Je suis passée par là , et je sais ce que ça fait detre en apparence toujours souriante, Mais quand interieurement ça n'va pas. De ne pas manger pendant des mois, juste pour le plaisir de ne pas manger . Se faire mal , sans cesse & sans cesse. Se blesser, & Recommencer...
Voir les gens qu'on aiment nous quitter lorsqu'on en a le plus besoin , sous pretexte qu'on est hautaine ou egoiste. Alors qu'on pleure tous les soirs, Que l'on dort une heure par nuit, Que l'on n'ose meme pas fermer l'oeil, Nos cauchemars , Toujours les memes, sont notre hantise.
T'as mon soutien. Laisse-moi juste te dire que c'est souvent dans les choses les plus insignifiantes que tu retrouveras ton bonheur. & surtout , Ne prend pas prise sur tout et n'importe qui, Tu risquerais glisser pour tomber encore plus bas. ( Comme ça m'est arrivee)
Bonne chance .
Je suis passée par là , et je sais ce que ça fait detre en apparence toujours souriante, Mais quand interieurement ça n'va pas. De ne pas manger pendant des mois, juste pour le plaisir de ne pas manger . Se faire mal , sans cesse & sans cesse. Se blesser, & Recommencer...
Voir les gens qu'on aiment nous quitter lorsqu'on en a le plus besoin , sous pretexte qu'on est hautaine ou egoiste. Alors qu'on pleure tous les soirs, Que l'on dort une heure par nuit, Que l'on n'ose meme pas fermer l'oeil, Nos cauchemars , Toujours les memes, sont notre hantise.
T'as mon soutien. Laisse-moi juste te dire que c'est souvent dans les choses les plus insignifiantes que tu retrouveras ton bonheur. & surtout , Ne prend pas prise sur tout et n'importe qui, Tu risquerais glisser pour tomber encore plus bas. ( Comme ça m'est arrivee)
Bonne chance .
Par Mardi 3 mars 2009 à 12:43
le Je connais ce genre de période, mais ce n'est pas en te racontant ma vie que cela va s'arranger pour toi. J'ai juste envie de te demander une chose, est-il vraiment nécessaire d'écouter toutes ces remarques, ces vannes etc? Je ne pense pas. Bien sûrn tu ne peux pas les empêcher de voler autour de toi, mais tu peux encaisser, faire comme si de rien. Je ne te connais pas assez pour juger, ou pour essayer de te donner ne serait-ce qu'un conseil. J'essaie tout de même. Il paraît qu'il faut aider son prochain. Autant commencer par quelque'un que j'apprécie =). J'espère que cela s'arrangera pour toi. Si tu veux me dire de me taire & d'arrêter d'écrire des conneries, tu sais où me trouver.
Par Mardi 3 mars 2009 à 18:17
le Cela n'a pas l'air d'aller du tout
Et si tu m'écrivais pour me dire ce qui t'arrive. Je n'ai plus de nouvelles depuis longtemps
Et si tu m'écrivais pour me dire ce qui t'arrive. Je n'ai plus de nouvelles depuis longtemps
Par Mardi 3 mars 2009 à 22:24
le Je suis désolé. Ce conseil, j'aurais dû le garder. Il y a tellement de choses qui sont simples à dire & impossibles à réaliser. Je fais partie des optimistes qui croient que tou peut changer. Excuse moi encore.
Par Jeudi 5 mars 2009 à 19:09
le En tout cas moi j'ai faim. :)
(Et il n'est QUE 19h09 XDD)
(Et il n'est QUE 19h09 XDD)
Par Samedi 7 mars 2009 à 16:27
le J'aime bien le commentaire de xitiara!!! Tiens ben moi aussi j'ai faim d'ailleurs!
Par Samedi 7 mars 2009 à 18:18
le XD merci Deamone !
Par Dimanche 8 mars 2009 à 14:08
le Moi je ne te connais pas. Donc je ne peux pas t'aimer ou te détester. Je ne suis qu'un spectateur.
Mon esprit de super-héros vole au-dessus du monde virtuel et passe devant quelque chose qui l'attire (je ne porte pas de collants ridicules)...
Peut-être que tu te tues à petit feu pour te sentir vivante. La souffrance est l'une des seules choses qui te rappelle que tu es encore en vie. Ce n'est pas la seule, mais la moins compliquée.
Je n'ai plus honte de vivre avec mes cicatrices, j'ai appris à faire avec.
Suspens dans cette aventure : auras-tu le droit à une happy end?
espérons le...
Mon esprit de super-héros vole au-dessus du monde virtuel et passe devant quelque chose qui l'attire (je ne porte pas de collants ridicules)...
Peut-être que tu te tues à petit feu pour te sentir vivante. La souffrance est l'une des seules choses qui te rappelle que tu es encore en vie. Ce n'est pas la seule, mais la moins compliquée.
Je n'ai plus honte de vivre avec mes cicatrices, j'ai appris à faire avec.
Suspens dans cette aventure : auras-tu le droit à une happy end?
espérons le...
Par Jeudi 19 mars 2009 à 18:58
le ...
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je n'ai pas le droit de dire que je ressens exactement ce que tu ressens car je ne suis pas dans ta tête et je ne sais pas à quel point tu souffres...
Il m'est souvent arrivé de vivre des moments difficiles, de souffrir et de faire souffrir mes proches...
Quand on ressent un mal-être, il n'y a rien à faire::: tes amis auront beau essayé de te rassurer, de te sermonner, de te consoler, tu te sentiras toujours aussi mal jusqu'à ce que ça passe... Des fois il suffit d'attendre deux jours, trois jours, une semaine... et parfois encore moins... mais parfois ça ne passe pas, et là on commence à se sentir de plus en plus mal, sans le vouloir, on se débarrasse de tous nos proches et quand on se retrouve vraiment seule, on commences à penser que personne ne nous aime...
Je suis très parano, je le sais, un rien me contrarie, un mot de travers de la par d'un ami, et je m'effondre...
En général, on peut aussi traverser une phase durant laquelle on ressent le besoin de se maltraité...
Au début c'ets pas grand chose: on s'arrête de manger par exemple...
Personne ne remarque rien, on a toujours des bonnes raisons pour ne pas manger à la cantine (trop de devoir, pas faim, dispute avec des potes...) et à la maison, c'est pareil!
Quand finalement on réalise qu'arrêter de manger ça fait pas assez mal: on décide quelque chose de plus violent: comme prendre un rasoir et se mutiler...
Je me suis arrêté là... J'ai des cicatrices sur le bras, et j'ai honte de me mettre en t shirt... Quand je vais mal, j'ai encore le reflex d'aller chercher un rasoir dans ma salle de bain... Je me force à ne pas le faire, car ça laisse trop de trace... Que penseront mes enfants quand ils verront les cicatrices que j'ai sur le bras???
J'ai des amis qui sont allés encore plus:::: ils fument des joints et ne veulent plus s'arrêter... ils arrivent défoncer en cours, ils boivent et espèrent être heureux...
Faut pas tomber là dedans, Alicia, je veux pas que tu sois malheureuse, je sais que je peux pas te forcer à arrêter ce que tu fais... mais je sais aussi que ça peut conduire à ta perte! même si tes amis t'énervent, te contrarient et ne sont pas toujours à l'écoute, ce n'est pas pour autant qu'ils ne tiennent pas à toi, ils ne savent juste pas à quel point tu peux aller mal... et tu auras beau leur expliquer, ils ne comprendront pas tant qu'ils ne l'auront pas vécus, ou tout simplement, ils auront peut-être d'autres problèmes et ne pourront pas tenir compte des tiens...
La vie est tellement bizarre, ne t'inquiète pas ça va finir par s'arranger! ;p