maga.helada

Ce soir... Je sors.


 

Je suis toute petite, petite, petite.
Infiniment, petite.



 

Cet espèce de dégoût de la vie, revient. Je me donne envie de vomir, le monde me donne envie de vomir. Un rien m'énerve, j'ai de plus en plus envie de m'isoler, de lire, de rentrer dans mon monde et de ne plus en sortir. Je ne souris plus, ou que en de rares occasions. J'ai juste envie de m'endormir et de ne plus jamais me réveiller.
Avez vous déjà eu l'impression que finalement, rien ne valait la peine ? Bah moi, c'est ça, que je ressens. Msn ne me donne plus aucune joie, ou c'est rarissime. Les sms... Oh, je ne doit pas être de mauvaise foi, lorsqu'ils sont adorables, ça me fait plaisir. C'est même l'une des rares choses qui me fait sourire, justement.
J'ai l'impression de ne plus rien réussir. D'ennuyer mon monde avec mes histoires. Bien pour ça que je n'écris ce que je ressens que là. Comme ça, on a le choix de me lire, ou pas.

Je n'ai pas réellement expliqué mon mal-être, soit.
Mais contentez vous de ça.




 

Je ne sais plus exactement où se situent les illusions.



 

Oh, ça me fait rire de relire les articles de mon ancien blog. Pas de celui là, ils sont dépressifs à souhait. En fait, quasiment tous mes articles sont dépressifs lorsqu'ils ne sont pas inutiles ou parfaitement idiots.

Je croyais être une grand écrivain(e) à l'époque. J'me suis pris une bonne leçon d'humilité. J'étais persuadée que j'arriverais à tout faire. Je crois que j'étais même encore plus insupportable que maintenant. Ou plutôt, je me rendais moins compte du fait que j'étais insupportable. Je sais pas trop. Je disais être "une grande" alors que quand je relis tout ça, je me fais presque honte.

Pourquoi ais-je honte de ce que j'étais avant ?
Sûrement parce que j'ai encore honte de ce que je suis maintenant.

Lorsque mes petits copains ont l'adresse de mon blog, ils ont toujours la même réflexion : "oh, pardonne moi si je ne le lis pas, il y a trop de mots". Après, ils se mettent à le lire, en diagonale du moins, juste pour voir je suppose. Et au final, je parie que mon ex n'a même plus l'adresse.



Je vais vous dire un secret :
Je suis absolument affligeante et pitoyable à partir du moment où une personne ou plus me manque.