Lundi 6 avril 2009 à 20:57
Tu n'es pas vraiment celui dont j'ai toujours rêvé. Ne le prend pas comme un reproche. Je suis trop exigeante, tu le sais. Mes rêves étaient forcément plus doux que la réalité. Je disais donc que tu n'es pas celui dont j'ai toujours rêvé. Mais pourtant, tu m'es parfaitement indispensable, maintenant. J'ai essayé de me passer de toi. Mais ça a été un fiasco, n'est ce pas ? Je nous ais fait du mal, bien trop de mal. J'ai fait des erreurs, je le reconnais. Je t'ai accorder plus d'importance que tu ne pouvais m'en donner. Je t'ai demandé trop de choses aussi, allant contre ta nature. Et pourtant, en réfléchissant, je ne me suis pas améliorée, n'est ce pas ? Je suis toujours aussi exigeante. Et je ne supporte toujours pas les retards ! Je suis capricieuse. En étant de mauvaise foi, je déclare que c'est de ta faute : tu me dis oui à tout, ça m'encourage à en redemander... Je ne suis pas sûre de te faire du bien. Tu as trop à faire attention, n'est ce pas ? Mon esprit est torturé, mais pas "beau", comme tu me l'as dit hier soir. Mon physique, peut être. Je commence à le croire, avec toutes les propositions que j'ai pu avoir. Mais pas mon esprit. Tu es le premier à accepter de m'aimer, tu sais ? Et je croire que tu m'aimes vraiment. Pour revenir, et continuer à me subir, malgré tout ce que je t'ai déjà infligé. Je m'en veux, d'ailleurs. Je ne devrais pas avoir le droit de faire souffrir une personne telle que toi. Mon caractère me joue des tours, il faut croire. Je ne le fais pas exprès. J'essaye de m'améliorer. J'aimerais que tu sois fier de moi, je crois. Personne ne l'a jamais vraiment été. Tu serais le premier. Encore une fois. Tu es le premier pour beaucoup de choses. Le premier à m'aimer réellement. Le premier à ne pas m'abandonner. Le premier à toujours revenir. Le premier à autant chercher à me faire plaisir. Le premier à céder à tous mes caprices. Le premier à me regarder avec des yeux si doux. Le premier avec qui j'ai envie de faire l'amour. Le premier pour qui j'ai vraiment tenu tête à mon père. Le premier pour qui j'ai sacrifié autant de choses. Le premier pour qui j'ai autant pleuré. Le premier que j'ai envie de toujours avoir à mes côtés. C'est vrai que j'adorerais pouvoir toujours être collée à toi. Oh, je sais que l'idée ne te tente pas. Tu as trop peur de te lasser de moi, n'est ce pas ? Pourtant, l'idée me plairait. Ne t'inquiète pas, je ne te le demanderais pas. Ce soir, j'accepte l'idée de toujours passer après. On verra bien ce que ça donnera demain. Avec mon caractère, tout est un éternel recommencement, n'est ce pas ? Tu dois réussir à te raccrocher à moi chaque jour. Parce que je pars trop vite. Je vie dans mon imaginaire, tu es ce qui me raccroche si difficilement à la réalité. C'est sûrement la raison pour laquelle ça doit être si difficile pour toi. Car tu dois tout les jours me réapprendre à t'aimer. Je suis insupportable, je le sais. Mais tu es toujours là, à mon grand étonnement. Tu n'es peut être pas vraiment celui dont j'ai toujours rêvé. Mais tu es mon amoureux. Et ce soir, je crois que c'est mieux.
Promis, je vous insufflerai de l'espoir, dorénavant. Vous êtes mes meilleurs amis, un peu la seule chose que j'ai au monde. Alors, je ne vous laisserai plus jamais.
