Elle le sent tout près. Bien trop près. Il est tapit dans l'ombre. Attendant qu'elle baisse ses gardes. Pour pouvoir se jeter sur elle. Elle s'allonge sur le dos. Il commence à ressentir de l'excitation. Elle ne tiendra plus longtemps. Tout n'est plus qu'une simple question de minutes. Elle gémit une dernière fois. Elle sombre. Alors commence pour lui sa nuit. Celle qu'il aime tant. Il s'approche lentement d'elle. Même maintenant elle le sent. Elle se recroqueville sur elle même. Sa peau si pâle frissonne. Il commence à la caresser. Il jubile déjà alors qu'il l'a à peine frôlée. Elle est si douce, si froide. On pourrait la croire morte. Si ce n'est que ses gémissements continus qui émanent d'elle. Elle est parfaite. Il s'approche de son cou. Passe son haleine sur sa nuque alors qu'il la caresse avec d'autant plus de ferveur. De la sueur commence à perler sur son front de marbre. Elle devient brûlante. Il ne peut plus se retenir. Il sait qu'elle est à lui. toute entière. Parce qu'elle ne peut pas se refuser à lui. Alors il prend possession d'elle. Violemment. Il est en extase. Il vit en elle. Entre dans ses pensées. Joue avec ses peurs, ses désespoirs, ses amours perdus, ses rêves inaccessibles. Elle pleure maintenant. Elle n'arrive pas à lui échapper. Il est tellement plus fort qu'elle. Toutes les nuits, toutes les nuits, elle est son jouet. Il fait d'elle ce qu'il veut. Elle n'arrive jamais à lui faire face. Il commence à se lasser. Elle sent sa libération proche. Mais on n'abandonne pas comme ça un jouet. Surtout quand il procure autant de plaisir. Alors elle se force. S'arrache enfin à lui. Elle rouvre les yeux. Il la hante encore. Il est tout près d'elle, continuant à la frôler. Contrôle toujours ses pensées. Ses larmes roulent sur ses joues et atterrissent sur la couverture. Elle est parfaitement réveillée maintenant. Commence à reprendre ses esprits. Ses cauchemars ne reviendront pas pour l'instant. Du moins elle l'espère. Parce qu'elle a peur d'eux. Elle a peur de dormir à cause d'eux. Parce qu'elle sait qu'ils reviendront toujours comme cette nuit. Elle se laisse tomber sur l'oreiller. Elle pleure toujours à chaudes larmes. Elle a besoin de quelqu'un. Comme d'habitude personne. Non, personne n'est là pour la rassurer. Elle sait que se ne sont que des cauchemars. Elle sait aussi qu'elle est partit pour une bonne heure de sanglots étouffés dans l'oreiller. Alors elle se met sur le côté. Attend que ses esprits se calment. Que ses larmes sèchent. N'a-t-elle pas l'habitude de toutes façons ?
Dimanche 17 février 2008 à 10:54
Participation écrite.
Par Lundi 18 février 2008 à 9:56
le Oui.
Bien écrit.
Et pseudo "pervers" comme dirait Fanny... En fait c'est pas pervers puisqu'on dirait que c'est un viol...
Ce qui l'est un peu en quelques sortes ( viol des rêves ? )
Bien écrit.
Et pseudo "pervers" comme dirait Fanny... En fait c'est pas pervers puisqu'on dirait que c'est un viol...
Ce qui l'est un peu en quelques sortes ( viol des rêves ? )
Par Lundi 18 février 2008 à 15:45
le Gagné Shadow' !
C'est ce que je voulais faire ressentir =)
Bon bah, au moins, il est réussi dans ce sens là...
C'est ce que je voulais faire ressentir =)
Bon bah, au moins, il est réussi dans ce sens là...
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Par contre étant souvent au contact de pitch et encore plus de Doriane, je n'ai malheureusement pas cet esprit d'innocence... Et je peux t'affirmer que ce texte a une connotation très perverse!! mdrrrr
Sinon, je ne plaisante pas, je le trouve très bien écrit :p