maga.helada

La philo me fait prendre conscience de certaines choses.

Par exemple, du fait que nous sommes lâches et insipides, nous, les humains.
Nous savons tous que nous sommes manipulés. Que la censure existe encore, même dans notre démocratie. Que nous sommes conditionnés par les médias. Que nous nous ressemblons tous. Nous n'avons pas de personnalité. Car, même si on cultive la différence, on la rejette aussi énormément.

Vous vous sentez réellement libre, vous ?
Pas moi.

Nous vivons dans un monde d'indifférence incroyable. 
Bien sûr, tout le monde est contre la faim dans le monde, la maltraitance des enfants, le chômage, l'émigration, les conditions de vie déplorables. 
Tout le monde est merveilleusement idéaliste, n'est ce pas ?
Tout le monde voudrait que tout s'arrange, n'est ce pas ?

Tiens, le peuple n'est pas content, on va faire une ou deux petites grèves ! Le gouvernement va un peu râler, la police aussi.
Puis, tout finira par rentrer dans l'ordre.
Tout le monde fini par accepter.
Et tout retombe dans l'indifférence.

Tout cela me sidère. On refait le monde en parlant, et on agit jamais.
Moi aussi me direz vous.
J'assume.

Je rêve d'être philosophe et de changer le monde.
Je rêve de faire avancer les choses.

Mais, je ne sais pas comment faire...


(oui oui, c'était un discours d'idéaliste)


 

L'envie me prend, tout d'un coup, de faire une bilan de cette année 2008.
Elle aura commencé difficilement, puisque j'ai été larguée par Alexandre. Des mois pour réellement m'en remettre. Mon moral était au plus bas, j'ai commencé à avoir mes troubles alimentaires. Le 11 février, une jolie date. Une jolie rencontre, aussi, qui m'a aidée à me relever. Fin Février, obtention du code. Ensuite, un amour non partagé qui aura durer longtemps. Des disputes avec mes parents. J'ai failli être admise à l'hôpital à cause de l'anorexie, et heureusement, personne ne s'est aperçu de rien. (et là, je dis "vive mon visage rond qui me préserve des doutes !"). Une bonne réussite aux épreuves anticipées du bac. Dont j'ai été la première surprise, d'ailleurs. J'ai eu l'autorisation de conduire avec mes parents. 2 mois de vacances qui se sont mieux passées que prévu. Même si les disputes à la maison continuaient. L'amour non partagé qui s'est éteint fin Août, même si avec le recul, je pense qu'il s'était éteint bien avant. J'avais peur de ne pas aimer, je pense. Une rentrée mouvementée par des tensions dans le groupe, comme la fin d'année. Les vacances n'avaient décidément rien changé. La découverte de la philosophie, de la littérature. Je me suis rapprochée de certaines personnes, éloignée d'autres. Je m'ennuie en cours, mais ne réussie pas trop mal. En philosophie, ça ne va pas assez vite, en littérature, ça va trop vite. Novembre, officialisation de ma déprime, le début des rendez vous chez le psychologue. Un semblant d'arrangement avec ma mère, l'ambiance à la maison semble être moins orageuse. Ou du moins, les orages n'étaient plus dirigés vers moi. 26 Novembre. Très belle date. Le début d'un amour, qui dure toujours. Le mois de Décembre se passe relativement bien, de bonnes vacances. Mais, le retour des tensions familiales. Le 31 sonnera la fin de cette année qui m'a fait grandir je pense.

J'ai du oublier des tas de choses. Mais après tout, ce blog est fait pour raconter cette année mieux que moi.

Mes bonnes résolutions de l'année dernière, étaient... :

#  redescendre sur Terre de temps en temps.
#  tenter de maîtriser ma jalousie
#  écrire des textes, une multitude de textes
#  travailler un peu plus, remonter ma moyenne d'au moins un point
#  Le voir encore plus
#  faire des efforts à la natation
#  faire plus attention à mes amis

Ce que j'ai réellement fait ?

# je ne suis pas réellement redescendue sur Terre, mais, ça ne me gêne pas
# je la maîtrise super bien, maintenant !
# hmm... Je n'ai pas écrit grand chose, 5 textes maximum, je pense
# j'ai travaillé plus, jusqu'à me rendre malade, même
# vu qu'il m'a larguée une dizaine de jours après...
# j'en ai fait, des multiples, mais ça n'a jamais vraiment fonctionné
# j'en ai fait, et je me suis ameliorée
# là, je pense avoir failli... A mon grand désespoir

Pour cette année, je ne prends pas de réelles résolutions. Je voudrais juste qu'elle soit meilleure que 2008, même si ça ne commence pas spécialement bien. Mis à part le fait que je suis folle amoureuse et que j'ai des vrais amis (ce qui est déjà énorme, hein !), à la maison, c'est pas la joie. Et j'ai bien peur que les notes non plus ne suivent pas. Enfin, on verra bien. "Demain, c'est demain". Ah, et je veux garder Etienne et Baptiste près de moi... Ainsi que les autres, qui se reconnaîtront sans aucun problème, je pense.


P.S : je déteste la réalité.





 

Il est 22h13 alors que je commence cet article. J'écoute Amy Mac Donald. J'ai les yeux qui se ferment seuls tellement je suis fatiguée. Mais j'attends quand même Etienne. Espérant qu'il va bientôt se connecter. Qu'il puisse me parler de sa soirée, qu'il puisse me donner le sourire avant que j'aille dormir.
Hier était une journée merveilleure. Réellement merveilleuse, du début à la fin. Et aujourd'hui... N'était pas trop mal non plus. Mais la magie n'était plus là. Mon amoureux n'était pas là. Alors, forcement, c'était pas pareil.
Pourrais je me passer de garçons dans ma vie ? Oui, sauf de Baptiste, d'Etienne, de mon père, et de tout les hommes de ma famille. Ne plus avoir de lien avec Hugo ou Alexis me gênerais aussi. Même si je ne parle presque plus avec le premier. Mais quand même... Je sais que au cas où, il est là. Envisager de vivre sans Etienne ou Baptiste (:;)) est assez invraissemblable. Je ne peux pas, tout simplement. Alors... Non, je ne pourrais pas. Et puis, une vie de célibataire ne me conviendrait pas. Même si ça m'arrivera peut être.
22h19, Etienne est enfin connecté.  J'ai son écharpe sur mes genoux et des photos à côté de moi. Mais tout ça, au final, c'est pas grand chose. C'est être avec lui que je veux, moi. Demain, on va à la patinoire...
L'année 2009 (soit disant passant, bonne année) sera une année de tout les défis. Le bac ; la fac ; le permis ; mon premier boulot ; garder Etienne près de moi le plus possible ; et ne pas laisser Baptiste s'éloigner de moi.

C'est presque indécent d'être aussi heureuse. Je ne le mérite pas, je ne devrais pas y avoir droit.
Mais je savoure, croyez moi.