Dimanche 28 décembre 2008 à 11:21





Hier, j'ai bouclé quasiment tous mes devoirs.
Mais là, voyez vous, j'ai la flemme de finir.
Je pense lire un des livres eu à Noël.

Hier, j'ai lu 35 kilos d'espoir de Anna Gavalda.
Et bien, c'était... Génial.


Aujourd'hui, mon Blog (oui, il mérite une majuscule !) a 1 an...
Il a bien grandi ce petit blog.
Et j'ai bien grandi moi aussi.
(enfin, j'espère)

Aujourd'hui, mon père à 40 ans.
Il est jeune, hein ?
Et moi, j'en ai 17...
Donc, quand je suis née, il avait 22 ans.
Même si 18 jours après, il fêtait ses 23 ans.



Demain, je vois enfin mon amoureux.
Un amoureux juste fait pour moi...
J'ai hâte de le voir, vous savez.

Demain, ma dernière semaine de vacance commence.
Et je compte bien en profiter pour me détendre.
Dans les bras de mon amoureux.
Au milieu de mes livres.
Et, avec mes amis.




 

Vendredi 26 décembre 2008 à 19:58




Mon amoureux, il joue divinement bien de la guitare.

Et ça fait 1 mois qu'il me rend heureuse.


 

Mercredi 24 décembre 2008 à 13:10




J'ai de nouveau envie de vivre.




 

Dimanche 21 décembre 2008 à 22:00




J'ai la peur bleue qu'il me quitte.
Et mon inconscient me fait vivre cette peur chaque nuit.



 


Mercredi 17 décembre 2008 à 20:14




Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puîs-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !

Lamartine, L'isolement, Méditations poétiques.




P.S : Anotherworld, tu m'as donné envie de publier un poème à mon tour.
P.P.S : Je suis folle d'Etienne.



 

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